pour info, le message qui suit a aussi été diffusé sur la liste PA par des protecteurs
Bonjour,
Je suis la fondatrice du site Seconde Chance (www.secondechance.org) et je souhaite apporter un démenti aux propos colportés sur ce forum par « Mme la-vérité » .
Le site Seconde Chance me tient trop à coeur pour que je laisse dire n’importe quoi.
Il
est tout de même assez amusant de choisir la-vérité comme pseudo quand
on se cache derrière une fausse identité. En effet, il s’agit de Mme
Cécile L. qui n’est pas du tout ASV, n’a pas 21 ans mais plus de 50,
qui est l'auteur de ce blog qu'elle dit avoir découvert et dont les
motivations à nous attaquer sont personnelles et pas du tout la
protection animale. Elle poste actuellement sur tous les forums pour
essayer de nous salir, et ce, uniquement pour des raisons personnelles.
Voici ce qu’il en est réellement :
1) Seconde Chance a été créé par moi-même, Florence LEPAGE, passionnée d’animaux, 10 ans de bénévolat en refuge au Canada.
2)
Seconde chance est né du constat que les bénévoles avaient peu de temps
et d’argent pour développer des sites internet performants, qu’Internet
est un outil fantastique pour trouver des adoptants et que l’union de
toutes les associations (au niveau des moyens de communication au
moins) pouvait faire la force.
3) Seconde Chance a été créé sur le modèle d’un site américain, www.petfinder.com
que j’ai moi-même utilisé quand j’étais au Canada et qui est
formidable. Il a toujours été sponsorisé par des marques
d’alimentation, des animaleries et des médicaments vétérinaires. Ca ne
l’a pas empêché de faire adopter plus d’un million d’animaux en 10 ans
d’existence.
4) A mon retour en France j’ai voulu créer un site
identique à Petfinder et mettre gratuitement à la disposition des
refuges et associations un outil innovant pour favoriser les adoptions.
Mais je me suis vite rendue compte qu'un tel site coûte cher… et prend
beaucoup de temps.
5) Parallèlement à ma passion des animaux,
je travaille en marketing. A mon retour en France j’ai trouvé un
travail chez Wanimo dont je suis salariée. Qu’auriez vous fait à ma
place ? J’ai demandé à Wanimo, et plus particulièrement à Isabelle
Vidal, si Wanimo était prêt à financer mon projet… Il ne s’agit pas
pour Wanimo d’une « bonne affaire ». Vu qu’il n’y a rien à vendre sur
seconde Chance, il faudra certainement beaucoup d’années avant que les
visiteurs génèrent en bénéfice ce que j’ai demandé à Wanimo pour
développer le site.
6) Seconde Chance n’est pas une association
et n’a jamais prétendu l’être. Je voulais offrir un outil et le faire
connaitre, pas créer un organisme de secours aux animaux. Le choix de
m’intégrer dans une structure parallèle à celle de Wanimo n’avait pas
pour objet de dissimuler les liens entre les deux (le logo de Wanimo
est bien visible sur le site pour le rappeler) mais d’éviter les
amalgames, qu’on ne mélange pas tout. On peut dire que c’est réussi…
7)
Le développement de Seconde Chance a donc bien été financé par la
société Wanimo.com car, personnellement, je n’avais pas l’argent pour
le payer. Seconde Chance est aussi sponsorisé par Pedigree et quelques
petites campagnes de pub nécessaires à son bon fonctionnement. Cela
permet notamment de payer Patricia qui est étudiante et m’aide à faire
connaitre le site et à communiquer leurs statistiques aux refuges. Pour
ma part je m’occupe de Seconde Chance pendant mes temps libres.
Agir nécessite de l’argent, il faut le trouver auprès de ceux qui sont
prêts à en donner. En retour, ceux-ci peuvent espérer y trouver un
intérêt. Et alors ? La réciprocité des intérêts est ce qui a toujours
conduit au succès des grands projets.
9) Où est le mal à ce que
des sociétés intéressées par le fait de communiquer auprès de
propriétaires d’animaux achètent de la publicité sur un site utile pour
la protection animale et lui permette de survivre ? Pensez vous
vraiment que ça s’appelle se faire de l'argent sur le dos des animaux
abandonnés ? Non, bien au contraire. C’est utiliser de l’argent qui de
toute façon sera dépensé en publicité pour faire quelque chose d’utile
pour les animaux. Est-ce que ça serait mieux pour les animaux si Wanimo
achetait de la publicité sur TF1.fr ou Aufeminin.com ?
10)
Pensez-vous qu’il y ait beaucoup d’argent à gagner en créant un site
gratuit destiné aux associations ? Alors comment expliquez-vous que
personne ne l’ait fait avant moi si c’était si rentable ?
Ne
vaudrait-il pas mieux critiquer toutes les sociétés (sites internet et
magasins) qui vendent des produits pour animaux, qui gagnent de
l’argent et ne font JAMAIS rien pour la condition animale !!
En
secours animal, comme dans toutes les grandes causes, il faut un peu de
pragmatisme : faudrait-il supprimer le commerce équitable qui permet à
de nombreux petits agriculteurs de survivre au prétexte que ces
produits sont distribués dans les grandes surfaces ?
Seconde
Chance ne vous plait pas ? Personne ne force les associations à nous
rejoindre. Vous n’aimez pas Wanimo ? Personne ne vous force à acheter
chez eux.
« Wanimo donne de l’argent à la SPA pour se faire de
la pub !!! » C’est une honte !!!! Ils feraient mieux de ne rien donner
du tout. Ca serait beaucoup mieux. Au moins ils ne seraient pas
victimes de campagnes de diffamation.
Quant aux autres
allégations et mélanges avec des sociétés qui n’ont rien à voir avec
Seconde Chance et très peu avec Wanimo, si ce n’est des liens familiaux
entre leurs dirigeants qui sont tous les deux des amoureux des animaux,
dites moi en quoi ça nuit à la protection animale…
Enfin concernant les statuts qui ont bêtement été recopiés.
Pour
info, dans les statuts d’une société, l’objet social se décrit par des
phrases toutes faites et standards. Et, la société « exploite » bien le
site Seconde Chance (c’est la formulation juridique), le site sert
effectivement « à la diffusion et échange d’informations » et fait de «
la prestation de service » en vendant des campagnes de pub à ses
sponsors. Où est le problème ?
Maintenant vous savez tout. Tout
le reste n'est qu'élucubrations et pures fantaisies. A vous de vous
faire votre opinion. Vaut-il mieux faire quelque chose avec l'argent
des sociétés qui sont prêtes à en donner et qui n'ont strictement rien
à se reprocher, ou est-il préférable de perdre son temps à mettre des
bâtons dans les roues à ceux qui essayent d’avancer ?
Florence Lepage
_________________
chantal.frimousse@gmail.com
Sujet: Profit sur le dos des associations et refuges 
