je cite
sur le site du refuge
(ce fait remonte à aout 2012)
ASSOCIATION REFUGE SPA PONTHIEU MARQUENTERRE
Abbeville, le 19 Novembre 2014
N/Réf : 13 005
Affaire : SPA / DA……..
Madame la Présidente,
Je reviens vers vous dans le cadre de ce dossier.
Cette affaire a fait l'objet d'un renvoi à l'audience du 23 janvier prochain à 13 heures 30.
La Cour rencontrait un problème d'effectif de Magistrats.
Il se trouve en effet qu'en raison de la maladie d'un Conseiller, celui-ci avait été remplacé par un Magistrat pris au "pied levé".
Cependant, celui-ci était précisément le Magistrat qui avait rendu le jugement en première instance et qui condamnait Monsieur DA……
Un principe fondamental est qu'en appel, aucun Magistrat ayant statué en première instance ne peut être amené à statuer.
Le renvoi était donc inévitable.
Je vous précise toutefois que Monsieur DA….. était présent.
Il n'a, pour le moment, pas d'Avocat.
Je ne manquerai pas de vous tenir informée.
Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments distingués.
P. VAN MARIS
[size=32]FARCO[/size][size=32]Jugement aujourd'hui jeudi 21 mars à 14 heure au tribunal d'AMIENS.[/size] [size=32]Jugement reporté à plus tard.[/size] [size=32]Des nouvelles de FARCO [/size](mis à jour le 8.09.12) Il y a plus de différence d'un être humain à un autre être humain que de l'animal à l'homme .
Victime de la cruauté, de la lâcheté et de la bêtise réunies dans un maître indigne, ce martyr est sauvé de justesse par la compassion énergique et intelligente d'une mère et de sa fille.
Samedi 4 août, 5h45 du matin, Mme R, infirmière libérale à Amiens, commence sa tournée entre Argoeuves et St Sauveur. Elle remarque sur le bas-côté d'un champ, une masse inerte; elle descend de voiture et s'approche.
Un chien inanimé gît, la tête ensanglantée par une plaie de 15cm, 3 trous remplis d'asticots, un oeil tuméfié. La pauvre bête se vide dans les déjections de la fin de vie.
Une laisse à enrouleur sans collier entoure le cou du chien et l'étrangle. Elle est si serrée qu'il est impossible de la détacher. Il faut des ciseaux pour la couper; là encore, les asticots pullulent.
Mme R , infirmière, et sa fille, Mme P, ont le réflexe salvateur. Le chien mourant est transporté chez le vétérinaire de Belloy. Encore un homme de coeur qui lui dispense des soins constants pendant tout le week-end.
Le lundi matin, grâce à sa puce électronique, la traçabilité est assurée. Il appelle le refuge où tout le monde est effondré.
L' état de FARCO inspire plus de craintes que d'espoir. Il est transporté à la clinique d'Abbeville qui assure la continuité des soins.
Quelques jours après, il réintègre le refuge, mais il doit être conduit tous les jours, puis tous les 2 jours, à la clinique. L'inquiétude persiste. La plaie ne cicatrise pas, les 3 trous curés se rejoignent et n'en font plus qu'un, profond, laissant apercevoir l'os du crâne. Cependant entouré de la sollicitude et de l' affection de tous, bénévoles et personnel aimant et dévoué, il reprend vie peu à peu.
Pour un chien l'amour, la présence humaine sont les besoins essentiels, le meilleur remède.
Que s'est-il passé, quelle est cette révoltante histoire d'une pauvre bête condamnée comme toujours, comme tous les animaux, à subir les comportements ignobles de tortionnaires ou de crétins, souvent les deux, en un même sinistre individu.
Qu'est-il arrivé à ce malheureux chien, dont le passé ne fut déjà que malheur !
FARCO a été adopté le 18 juillet, par M D qui l'avait vu sur notre blog et le voulait pour l'accompagner partout, être toujours avec lui !!!! Généralement, on ne trompe pas un chien, mais FARCO était content de trouver un maître et est allé au devant de lui avec confiance !! Il est vrai que cet homme inspirait confiance et il n'y avait aucune raison de se méfier !!!
De plus, ce mr possède un grand jardin derrière sa maison. Toutes les conditions requises étaient remplies !!!
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Suivant son habitude. Mme Pereira téléphone le lendemain pour prendre des nouvelles et savoir si tout se passe bien !!! Durant plusieurs jours, elle n'a qu'un répondeur : elle laisse donc des messages sur le portable, demandant au maître de rappeler, pensant que cette période de vacances expliquait peut-être ce silence !!!
Deux semaines et demie plus tard, c'était l'horreur !!! L'appel du vétérinaire de Belloy !! et la consternation de tous au refuge !!! Aussitôt, Mme Pereira rappelle mr D. qui ne répond toujours pas !!! Elle envisage alors d'envoyer une enquêtrice assermentée, mais veut s'assurer au préalable que le maître n'est pas en vacances. Mme H. téléphone avec son portable personnel et tombe sur le maître.
-- Comment va FARCO ?
-- Il est mort.
-- Quand est-ce arrivé ?
-- Il y a une dizaine de jours (soit vers le 30 ou 31 juillet ou ?)
-- Comment est-ce arrivé ?
-- Je l'ai sorti pour le promener, je ne lui ai pas mis sa laisse; il a traversé et s'est fait renverser par une voiture.
-- Comment laisser sortir un chien adopté il y a quelques jours seulement, en liberté sans laisse !!!
-- Je l'ai ramassé et emmené chez moi.
-- Et depuis ?
-- J'ai constaté qu'il était mort, je l'ai chargé dans ma voiture et suis allé le déposer à la campagne parce qu'il y aurait toujours quelqu'un pour faire un trou et l'enterrer.
-- Le problème, c'est que le chien n'est pas mort. Il a été trouvé inanimé, la tête ensanglantée par des trous infectés, sur le bord de la route, puis conduit chez le vétérinaire.
-- Je le croyais mort.
-- A qui ferez-vous croire que l'on peut confondre un mort et un vivant, après le temps passé à le ramasser, le porter, le charger, et parcourir 10 km dans la circulation. S'il était mort, il aurait eu la rigidité cadavérique et aurait été tout froid. Vous ne pouviez ne pas voir qu'il respirait encore et était encore chaud.
-- Il ne bougeait pas.
-- Si on enterrait tous les gens dans le coma parce qu'ils ne bougent pas ... !
D'après la date approximative de l'accident, soit le 30 ou 31 juillet, le chien a donc agonisé 4 jours durant, sans eau, sans nourriture, sans soins. Ce qui explique l'infection grave des plaies et la présence d'asticots, les trois trous au crâne n'en faisant plus qu'un après curage, de la taille d'une tomate, ce qui restera marqué à vie.
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Voilà ce qu'on appelle un HOMME ?
Un être ignoble dépourvu de conscience, de coeur, de la plus élémentaire compassion qui aurait dû l'obliger vis-à-vis de lui-même à conduire son chien chez un vétérinaire. Un Homme ? NON !!!!.
Un être assez veule pour aller le larguer "à la campagne" comme une charogne livrée à la putréfaction, aux asticots, mais en laissant à d'autres la basse besogne !!! Pas le courage de prendre une bêche et de creuser le trou lui-même !!!Heureusement, il l'aurait enterré vivant sans scrupules, puisqu'il est bien allé le livrer à une agonie au milieu de tous les dangers qui peuvent assaillir une bête épuisée, jour et nuit, seule ne pouvant bouger, étranglée per la laisse à enrouleur si serrée qu'il a fallu des ciseaux.
Faut-il aussi qu'il soit dépourvu de cervelle pour ignorer qu'"à la campagne", on est aussi en 2012, qu'il est interdit d'enterrer un animal sans l'identifier, et que la loi est faite pour retrouver le propriétaire qui encourt une amende de plus pour délit !!!.
Une plainte a été déposée. Notre avocat, Maître Van-Maris, est saisi du dossier. S'il n'y a pas cruauté cette fois ?? Elle nous semble avérée.
Farco, victime de la lâcheté et de la cruauté, a été sauvé in extrémis grâce à Mmes R et P que nous ne remercierons jamais assez.
Black, à Ponthoile, n'a pas eu cette chance. A lui aussi, il aurait suffi de trouver une oreille compatissante à ses 10 nuits de gémissements. Si dans le voisinage, une seule personne nous avait prévenu ne serait-ce qu'une seule journée avant, nous l'aurions sauvé et il ne serait pas mort seul. Lui n'a jamais su ce qu'est la bonté du coeur humain, chez ceux qui méritent le qualificatif d'humain; ceux qui prouvent qu'être Homme c'est être responsable et obéir à la voix de la conscience qui rappelle que toute souffrance mérite d'être soulagée, quelle qu'elle soit.
La langue française est riche en synonymes pour qualifier les êtres sans scrupules, capables de commettre les pires horreurs sans remords.
Odieux, abject, ignoble, immonde....Le choix est vaste.
Mais pour nommer celui qui a jeté son chien et s'empêtre maintenant dans les mensonges pour atténuer ses responsabilités, je n'emploierai pas de termes "maitre" parce qu'en ce mot repose tout l'amour d'un chien pour celui qu'il considère comme son dieu!! Celui qui a tous les pouvoirs, ouvrir les portes, faire rouler la voiture, donner la lumière à l'obscurité, et l'ombre au soleil, celui qui caresse, qui console, qui soigne, celui dont la présence est plus indispensable que tout.
Je ne vois pas d'autres appellation que ce "SINISTRE INDIVIDU".
Il ne lui a pas fallu longtemps 2 semaines pour MASSACRER la bête innocente qui le 18 juillet allait vers lui avec confiance.
Il n'a pas fallu longtemps non plus pour qu'il soit convoqué à la gendarmerie le vendredi 31 août.
Il a donc profité du déplacement à Nouvion pour déposer le carnet de santé et les papiers dans la boîte à lettres du refuge; il n'a même pas eu le courage d'entrer, bien sûr.
Il explique:
Farco a traversé : sa tête est passée sous la roue avant gauche d'une 205 rouge.
Qui peut croire que la tête d'un chien qui passe sous une voiture n'a pas d'autres blessures que 3 trous!!!
Mais qu'est-ce qu'elle a cette roue pour faire 3 trous ? C'est une roue à clous ???
Il ajoute:
Comme la voiture n'avait rien, je n'ai pas pris le nom du conducteur. L'essentiel c'est que la voiture n'ait rien. Peu importe si le chien est MORT, puisqu'il soutient qu'il l'a cru MORT. Puis nous l'avons chargé. Qui nous ?? Ils étaient donc 2 ou plusieurs. Mais une bande de rigolos!! Aucun n'a été capable de sentir que le chien respirait. Car il respirait puisqu'il est en vie.
Et le mieux : SUR UN PLASTIQUE. Je m'en fous de son plastique !! Protéger sa voiture pour aller larguer le chien ensanglanté. Imaginez la catastrophe si le chien avait taché la voiture.
Il continue
Je l'ai déposé dans un bois près d'Argoeuves.Renseignements pris, il n'y a pas de bois près d'Argoeuves.
Et le summum de l'horreur :
"Je l'ai recouvert de feuilles et de branchages", ça c'est le comble comme les criminels qui dissimulent les cadavres pour qu'on ne les retrouve pas avant la putréfaction pour empêcher l'identification.
Nous prend-il pour des débiles. Il ose écrire, "sachez qu'il n'y a pas eu de MALTRAITANCE".
Non, pas la moindre maltraitance. Il l'a seulement "ENTERRE VIVANT" ce qui n'est pas grave.
Plus il en rajoute, plus il s'enferre dans sa lâcheté, car pour des esprits sensés ce sont des détails aggravants.
Mais il est si dépourvu de tout ce qui fait l'homme, qu'il ne s'en rend même pas compte !
"L'accident" s'est produit le mercredi ou jeudi, début août !!. Il ne sait même pas le jour exact.
Mais moi, je sais que de ce mercredi au samedi 4 août tous, les jours je protégéais mes plantes affalées sous la canicule. Pendant que "ce sinistre individu" laissait son chien agoniser sans eau, jour et nuit, durant 4 jours !! Il pouvait vivre, manger, boire, , se regarder dans une glace, sans penser aux souffrances d'une pauvre bête jetée dans les pires conditions. Une bête qui 15 jours auparavant, allait vers lui en toute innocence.
Mmes P et R ont sauvé Farco. Elles sont venues au refuge lui rendre visite. Il n'a pas fallu les présenter. Tout de suite, Farco leur a témoigné sa reconnaissance. Et qui plus est, elles ont encore ajouté une participation financière aux soins du miraculé.
Farco est sauvé, il revit. C'est le miracle de l'amour que les humains dignes de ce nom apportent à tout ce qui mérite compassion.
Mr D., Regardez la photo de Farco. Qu'elle vous poursuive au procès et toute votre vie comme l'oeil dans la tombe qui regardait Caïn.
Farco vous rappelle qu'il y a des gens qui sont dignes de l'humanité et que vous n'en êtes vous qu'une méprisable caricature !